" C'est qu'en vérité il ne s'agissait pas des richesses au sens où nous l'entendons à nos époques et dans nos mentalités capitalistes. Les richesses étaient aussi les apparences merveilleuses d'une vie passionnément aimable que l'instant de la mort ne dénaturait pas. "
Philippe Ariès ( 1914-1984 ) " Essais sur l'histoire de la mort en Occident du Moyen Âge à nos jours " Aux Editions du Seuil ( 1975 )
Il fut un temps, où le radium
Pour la santé, c'était le summum
C'est ce que l'on disait
Alors que tout, déjà, l'infirmait
Puis au tout radium
Vint le tout atomique, optimum
Car quand est bombardé un atome d'uranium
Par un neutron, c'est une explosion
Et chaque atome d'uranium bombardé
Deux autres neutrons va libérer
C'est la réaction en chaîne
Détonation de l'explosion atomique qui se déchaîne
Mais pour l'armée, la radioactivité
Cela était sans danger
Ainsi, c'est après un essai atomique
Que fut tourné, c'est tragique
En 1953, dans un désert radioactif
Le film "Le conquérant " c'est pas fictif
Avec ( 1907-1979 ) feu John Wayne, si réactionnaire
Et autres cobayes d'une vraie guerre
Qui plus tard le payèrent
220 firent partie de l'équipe de tournage
Et il y eut parmi elle de grands ravages
91 moururent des suites d'un cancer
Dont Wayne, 46 de diverses maladies
Et une tête d'épingle est remplie
De cent milliards de milliards d'atomes, un enfer
Et au moins 300 essais nucléaires
Qui en rien ne dissuadèrent
Ils sont obtus les militaires !
Sans compter les accidents
D'un je-m'en-foutisme méprisant
Comme le B52 qui en 1968, en Amérique, s'écrasa
Avec 4 bombes d'hydrogène dedans
Et du plutonium dispersé à tout-va
Pour préparer la guerre, c'est charmant
Maintenant tout est soi-disant contrôlé
Mais les réacteurs nucléaires peuvent exploser !
Et des déchets, civils ou militaires
Jamais l'on ne pourra se débarrasser, ne pas le taire
Et au fond, partout, il y a le feu
Notre codage nerveux
Est le résultat d'un codage social
Régit, de la naissance à la mort, par le capital
La société spectaculaire marchande techno-industrielle
Avec ses gens, joue à sa marelle
Toute sa surface irradie du fiel
Qui se fait passer pour du miel
Il ne reste que l'imaginaire
Pour la révolution vraiment révolutionnaire
Et non pas les farces des révolutions réactionnaires
Téter les seins de toutes les speakerines
Qu'après elles vident nos pines
Toutes les pimbêches avec la jupe relevée
Pour les yeux, enfin se rincer
Enfin, des femmes courant après les hommes
Pour les capturer, les abuser, à tous les tomes
Dans l'aliénation qui est générale
L'humour érotique passe pour anormal
Il faut penser droit, être un clone
De toute société, de toute faune !
Pas étonnant
Que l'ex-URSS, fit un essai
Avec sa plus grosse bombe en altitude
En 3 mois, via feu ( 1921-1989 ) Andreï Sakharov, en étude
Et le 30 octobre 1961, un truc vraiment laid
Bombe H de 27 tonnes et de 50 mégatonnes
La folie jamais ne s'étonne
Pour répondre au made in USA
Ou Castle Bravo, bombe H de 15 mégatonnes
Le premier mars 1954, quelle bêtise, pouah
Sur l'atoll de Bikini, qui en resta aphone
En 2014, c'est toujours inhabitable
Comme va le devenir le monde entier, c'est indubitable
C'est une syllogomanie restreinte et généralisée
Qui de toute inutilité fait de l'utilité
Tant de choses et d'objets
Nous pourrions nous passer
Et ce pour la vie, sans aucun méfait
Mais nous avons appris à posséder, à thésauriser !
Chaque pays est égocentré
Et en pleine inhumanité
De ce fait, par exemple, du paludisme
Meurt un enfant toutes les trente secondes
Masochiste et sadique est notre monde
Que nous créons chaque jour
Et à qui nous faisons toutes sortes de cour !
Notre monde présent annonce même ses futures catastrophes
Dans des films ou des documentaires télévisés
Ce qui y est caché, c'est que nous sommes déjà dans la catastrophe
Ce qui nous attend est déjà là
Et quitter le navire personne ne le pourra !
Chaque année, un pas de plus, vers le précipice
Aucun vrai épanouissement dans le capitalisme
Cela n'est que le paradis des artifices !
De tout cela, toute idéologie est complice
De tout cela, toute religion est complice
De tout cela, toute propriété est complice
De tout cela, toute autorité est complice
Tout film en est la propagande
Tout roman en est la prébende
Et je ne suis ni désespéré ni désespérant
C'est notre monde qui est désespéré et désespérant
Un monde de gâchis et de désolation, c'est bien navrant !
Nous nous contentons de ce que nous avons
Jamais, vraiment, nous n'avons ce que nous voulons
En amour, en amitié, avec l'argent, tout est truqué
Comme pour les âges, les classes sont bien séparées
Nos vies, par le capital, sont organisées
Et nos désirs, nos envies, nos plaisirs, le capital sait les conditionner !
Sinon, tout pourrait se plaire
Sinon, tout pourrait se faire
Dans une société globalement libertaire
Ou tout serait parfaitement égalitaire
Histoire des mentalités
Mentalités de l'Histoire
La mort y est d'autant plus cachée
Ou alors niée ou refusée
Que toute vie humaine est échouée
Dans divers engrenages, et toute activité salariée
Le langage de la séparation
Est la séparation du langage
Nos bagages sont remplis de mort
Comme dans nos têtes et dans nos corps
La mort n'est pas notre futur ou d'un autre temps
La mort est toujours de notre présent
Ou alors, la seule mort qui vaille
Pour détruire toutes ses failles
C'est de mourir tout de suite
Et ce sans aucune fuite
Aux préjugés, aux jugements de valeur, aux lieux communs
Ni femme, ni homme, ni enfant, mais l'être humain
Les mentalités ont une histoire
Des époques, des lieux, des régions et des pays, c'est la foire
Automatismes, déterminismes, divers conditionnements
Tout ce qui en fait partie, forcément, ment
Mais à tout, il faut un commencement
Pour enfin faire autrement !
Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
“It is that in truth they were not the wealths to the direction where we hear it at our times and in our capitalist mentalities. The wealths were as marvellous appearances of a passionately pleasant life as the moment of death did not denature. ”
Philippe Ariès (1914-1984) “Tests on the history of death in Occident of the Middle Ages at our days” With the Editions of the Threshold (1975)
It was a time, when radium
For health, it was height
It is what one said
Whereas all, already, cancelled it
Then with the whole radium
Came the atomic, optimum whole
Because when is bombarded a uranium atom
By a neutron, it is an explosion
And each bombarded uranium atom
Two other neutrons will release
It is the chain reaction
Detonation of the atomic explosion which breaks out
But for the army, the radioactivity
That was without danger
Thus, it is after an atomic test
That was turned, it is tragic
In 1953, in a radioactive desert
The film “the conqueror” it is not fictitious
With (1907-1979) fire John Wayne, if reactionary
And other guinea-pigs of a true war
Who later paid it
220 were part of the team of turning
And there were among it great devastations
91 died of the continuations of a cancer
Of which Wayne, 46 of various diseases
And a pinhead is filled
Of one hundred billion billion atoms, a hell
And at least 300 nuclear tests
Who from of nothing dissuaded
They are blunt the soldiers!
Not counting the accidents
Of a scorning couldn't-give-a-damn attitude
Like B52 which in 1968, in America, was crushed
With 4 hydrogen bombs inside
And from the plutonium dispersed with all-goes
To prepare the war, it is charming
Maintaining all is supposedly controlled
But the nuclear reactors can explode!
And of waste, civilians or soldiers
Never one will be able to get rid, not to conceal it
And at the bottom, everywhere, there is fire
Our nervous coding
Is the result of a social coding
Governs, birth with death, by the capital
The techno-industrial commercial spectacular company
With its people, plays his hopscotch
All its surface irradiates gall
Who is made pass for honey
There remains only the imaginary one
For the really revolutionary revolution
And not jokes of the revolutions reactionaries
To suck the centres of all the announcers
That after them our pricks empty
All stuck-up girls with the raised skirt
For the eyes, finally to rinse itself
Lastly, women running after the men
To capture them, deceive them, with all the volumes
In the alienation which is general
Erotic humour passes for abnormal
Right should be thought, to be a clone
Of any company, any fauna!
Not astonishing
That the ex-USSR, carried out a test
With its larger bomb in altitude
In 3 months, via fire (1921-1989) Andreï Sakharov, in study
And on October 30th, 1961, a really ugly trick
Bend H of 27 tons and 50 megatons
The madness never is not astonished
To answer the made in the USA
Or Castle Cheer, bends H of 15 megatons
The first March 1954, which silly thing, ugh
On the atoll of Bikini, which remained voiceless about it
In 2014, it is always uninhabitable
As will become to it the whole world, it is indubitable
It is a restricted and generalized syllogomanie
Who of any uselessness makes utility
So many things and objects
We could do
And this for the life, without any misdeed
But we learned how to have, to hoard money!
Each country is égocentré
And in full inhumanity
So for example, of paludism
A child dies every thirty seconds
Masochist and sadist are our world
That we create each day
And with which we make all kinds of court!
Our world present announces even its future catastrophes
In televised films or documentaries
What is hidden there, it is that we are already in the catastrophe
What expects us is already there
And to leave the ship nobody will be able it!
Each year, a step moreover, towards the chasm
No true blooming in capitalism
That is only the paradise of the artifices!
Of all that, any ideology is accessory
Of all that, any religion is accessory
Of all that, any property is accessory
Of all that, any authority is accessory
Any film is propaganda
Any novel is the emolument
And I am neither desperate nor despairing
It is our world which is desperate and despairing
A world of waste and desolation, it is quite disturbing!
We are satisfied with what we have
Never, really, we do not have what we want
In love, in friendship, with the money, all is faked
As for the ages, the classes are quite separate
Our lives, by the capital, are organized
And our desires, our desires, our pleasures, the capital can condition them!
If not, all could be liked
If not, all could be done
In an overall libertarian company
Or all would be perfectly levelling
History of mentalities
Mentalities of the History
Death is all the more hidden there
Or then denied or refused
That any human life is failed
In various gears, and any paid activity
The language of the separation
Is the separation of the language
Our luggage are filled with death
As in our heads and our bodies
Death is not our future or of another time
Death is always of our present
Or then, the only death which is worth
To destroy all its faults
It is to die immediately
And this without any escape
With the prejudices, the value judgments, the commonplaces
Neither woman, neither man, nor child, but the human being
Mentalities have a history
Times, places, areas and countries, it is the fair
Automatisms, determinisms, various conditionings
All that in fact part, inevitably, lies
But for all, one needs a beginning
For finally making differently!
Patrice Faubert (2014) puète, peuète, pouète, paraphysician (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Stalemate says the guest on “hiway.fr”